La fondation Tchad Helping Hands  et les différentes associations des veuves ont célébré, ce dimanche 23 juin, la Journée internationale des veuves. C’était au Palais du 15 janvier, en présence de la première dame, Hinda Deby Itno.

Fixant le contexte de cette célébration, la président de la fondation Tchad Helping Hands, Amina Priscille Longoh, relève que la situation des veuves est restée très longtemps invisible. Les Nations unies précisent qu’il n’existe ni statistiques, ni recherches à leur sujet, sans parler du manque d’attention à elles accordé. « Le but de cette journée est donc de reconnaitre la situation des veuves de tous les âges, régions et cultures, ces femmes ayant trop longtemps été invisibles, négligées et ignorées », précise-t-elle.

La 3ème édition de la Journée internationale des veuves, avec pour thème « la veuve face aux défis de l’autonomisation », est donc un moment de réflexion et d’échange sur les problèmes dont souffrent les veuves au Tchad. « Cette commémoration permet de garantir et d’assurer l’avenir de la femme. C’est ainsi qu’on peut parvenir à changer les mentalités » souligne la ministre de la Femme, de la Protection de la Petite enfance et de la Solidarité nationale, Mme Djalal Ardjoun Khalil.

« Il s’agit, sans nul doute,  pour nous,  d’une preuve irréfutable de l’importance que notre pays accorde aux préoccupations liées à l’avenir et à l’épanouissement de la femme, cette divine créature qui incarne l’espoir d’un monde meilleur » soutient la première dame, Hinda Deby Itno. Elle fait ainsi allusion aux différents événements dédiés aux femmes notamment la conférence internationale sur l’éducation des jeunes filles, tenue il y a cinq jours à N’Djamena et cette célébration.

A lire : La fondation Tchad Helping Hands met en lumière les difficultés des veuves

Au cours de la célébration, deux veuves ont témoigné des situations difficiles auxquelles elles sont confrontées et ont fait des plaidoyers concernant le financement de leurs divers projets.

A travers cette journée, l’on retiendra que le chemin du bonheur est épineux et chaque femme veuve ou non, doit travailler dur pour se libérer de la dépendance des hommes. « Même si vous vendez des beignets, des yaourts, en tout cas il faut tout faire pour être autonome » demande la première dame.

Les femmes attentives au message de la première dame est très suivi/ ph Al-mardi Charfadine/ Tchadinfos

A la fin de la cérémonie, les associations qui œuvrent pour la lutte contre les injustices faites aux veuves ont reçu des attestations de reconnaissance de la main de la première dame.

Lire aussi : Tchad : Zara Mouinon Haroun, l’incarnation de la lutte contre les injustices faites aux veuves