Les plastiques non biodégradables communément appelés « léda »  dans le jargon tchadien,    interdits depuis 2009 par un arrêté municipal refont surface dans la capitale tchadienne. L’importation se fait en dépit de ces mesures.

Les plastiques non biodégradables servent en général d’emballage. Mais, en raison de leur caractère polluant, ils sont interdits d’usage dans la ville de N’Djamena. Respectée et appliquée à la lettre au début, la décision municipale semble avoir perdu sa substance. Ce laxisme des autorités municipales laisse réapparaître des plastiques, neuf ans après leur interdiction. Du marché central au marché à mil en passant par le marché de Dembé et dans les petits recoins de la ville, les léda sont visibles. Ils sont utilisés par les vendeurs de glaçon, de cacahuètes, de yaourt etc. Ce qui est surprenant c’est que ces plastiques sont utilisées sous le nez des agents de la police municipale alors que la décision court toujours jusqu’à preuve du contraire.