Selon des données de l’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques ( INSEED ) reprises par le premier Plan national d’adaptation au changement climatique, seulement 27% des Tchadiens vivent en ville.

Selon le deuxième recensement général de la population et de l’habitat (RGHP2) de 2009, le pays compte 11,1 millions d’habitants (densité de 8,6 habitants au Km2). La population aurait atteint, maintenant, 16 millions d’habitants, dont une proportion non-négligeable de réfugiés. Son accroissement annuel se situe à 3,3%, celui de la mortalité moyenne à 1,4% et de mortalité infantile à 8,7%.

Elle est majoritairement rurale ( 76,7 %, INSEED), jeune ( l’âge moyen étant de 17 ans et l’espérance de vie de 52,6 ans pour les hommes et 55,4 ans pour les femmes, INSEED).

Eu égard à son importance spatiale et ses disparités climatiques régionales, le pays est faiblement peuplé. La densité moyenne atteint 8,6 habitants/km2 en 2009 et serait de l’ordre de 13,1 habitants/Km2 en 2021.

Les densités varient considérablement de 0,1 habitant/Km2 au nord à 52, 4 habitants/Km2, au sud du pays, avec le désert sporadiquement occupé par les nomades des Tedas et Dazas qui ne représentent que 3,4 de la population totale. Le nord est très peu occupé par les Arabes et les islamisés ( Kotoko, Massa, Moundang, etc.).

La moitié de la population vit dans le cinquième le plus méridional du territoire et seulement 27% des Tchadiens vivent en ville, renseigne le document.

Cette population est multi religieuse et très polyglotte : les langues et dialectes parlés dans le pays dépassent la centaine.  Le français et l’arabe sont les langues officielles.