Dans sa série des portraits des femmes, qui font exceptions dans leurs milieux professionnels ou autres. Tchadinfos.com est allé à la rencontre de Dr Zahra Habib Doutoum, chirurgienne dentiste, à l’hôpital de la Renaissance, qui a fait ses études en Algérie, à l’Université d’Oran.

Mariée il y a de cela huit ans. Mère de trois enfants, dont deux garçons et une fille. Au début, de sa carrière, elle a eu une difficulté de concilier le boulot et le foyer. Mais, elle souligne que « Concilier le boulot et foyer ce n’est pas une chose facile, mais avec un peu d’organisation et courage on peut y arriver. »

Dr Zahra Habib Doutoum, en bonne mère éducatrice et ménagère au foyer, elle se réveille tôt le matin. Après la prière, elle n’a plus droit de repartir à nouveau au lit. Elle prépare le petit-déjeuner, apprêter les enfants pour aller à l’école. Les accompagnés à l’école, puis elle part au boulot. Quand elle regagne la maison à 17h. Une fois chez-soi, elle essaye de tout faire pour s’occuper de sa famille. Pour ne pas trop être absente, aux yeux des enfants, Dr Zahra Doutoum, nous dit avec toute franchise « j’essaye de tout faire pour m’occuper de ma famille. J’évite beaucoup le social au courant de la semaine. Les cas sociaux, j’essaye d’aller le week-end, sauf les cas majeurs. »

Zahra Habib Doutoum, est très tôt intéressée par le domaine médical. Au début, elle voulait faire la médecine générale, mais, c’est son père, qu’il l’a orientée vers la médecine dentaire. Depuis l’enfance, Zahra Habib, était une autodidacte, qui aimait bien tout ce qui est fait à la main, d’où elle se plaît dans son métier.

Dr Zahra Habib Doutoum, a le cœur sensible, toujours marqué par cas des patients qui souffrent de la carie. « Quand je suis à l’hôpital, voir quelqu’un venir avec une douleur atroce, qui me dit qu’il n’avait dormi toute la nuit, ou il a souffert pendant plusieurs jours. Vous savez les douleurs dentaires ne sont pas comme les autres douleurs.  On parle de la rage dentaire, quand la rage commence souvent, elle est rebelle aux antalgiques, le patient prend les médicaments mais ça ne réagit pas, il faut un dentiste intervient. Souvent on voit des enfants qui souffrent cela me touche. »

Tout comme les autres médecins qui rencontre des cas d’urgence, souvent à de heures tardives, Dr Zahra Habib Doutoum, remercie Dieu qui lui avait un conjoint est assez compréhensible dans ce domaine-là. Elle n’avait pas rencontré beaucoup des problèmes

En ce mois de la femme, la dentiste lance une sonnette d’alarme aux parents qui ont de jeunes filles de les pousser, les aider pour avancer dans les études. Éduquer leurs filles, les envoyer à l’école (française ou arabe).

Pour elle, dit qu’elle a eu la chance d’avoir un père, qui a compris la vie très tôt, qui a voulu voir ses filles aller au plus haut niveau d’étude. « Alhamdoulilah, nous sommes une fratrie de dix, dont six filles et quatre garçons. Celle qui a moins étudié, a un Master. Je pense que tous les parents doivent faire pareil. »

La dentiste déteste l’hypocrisie et l’oisiveté. Elle conseille les jeunes de travailler et éviter l’oisiveté. Comme un philosophe l’a su bien dire, le travail libère l’Homme. « Quand je vois dans la rue, de jeunes qui disent qu’ils ne sont pas intégrés, on ne peut rien faire. Je leur dis, il ne faut pas que tout le monde attend de l’État. Il faut entreprendre, faire de petits métiers, ça va aboutir à quelque chose. » Mais Dr Zahra Doutoum, aime bien dire clairement ce qu’elle pense. Bref, elle est un peu directe.

Comme toute autre femme qui luttent pour la cause féminine, elle demande à ses sœurs d’être battantes. C’est vrai que ces derniers années la condition de la vie de la femme est nettement améliorée, mais, elle il y a beaucoup à faire afin d’être au top.