Le maire de la commune du 9e arrondissement de N’Djaména,  Mahamat Saleh Kerima, a lancé ce 5 mai, l’opération d’aménagement des rues de sa circonscription administrative.  

Les communes de N’Djaména commencent à s’activer pour entrer de plain-pied dans la saison pluvieuse. Celle du 9e arrondissement, particulièrement frappée par les inondations les années précédentes, a officiellement entamé l’opération d’aménagement de ses rues.  

« Nous sommes sortis ce matin pour lancer l’opération d’entretien des rues, surtout les rues principales. Nous profitons de cette occasion pour demander aux délégués des quartiers, aux chefs de carré de s’approcher de la commune du 9e arrondissement pour retenir ensemble les rues principales. Et aussi de dire à la population de ne pas être étonné si elle ne voit pas le passage des engins sur certaines rues principales. Parce que le gouvernement a déjà retenu en collaboration avec la mairie 10 KM linéaires pour des travaux de reprofilage. Nous attendons d’un moment à un autre le début de ces travaux », détaille le maire, Mahamat Saleh Kerima.

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Le premier magistrat de la commune plaide pour l’achèvement des travaux de la digue, destinée à contenir les eaux. « Notre problème principal, c’est la construction de la digue du 9e arrondissement. La vie de la commune dépend de cette digue qui est en sorte une ceinture. Le défunt président Deby a initié sa construction et nous a même promis de le faire avec des matériaux durables.  Certes, il a commencé, mais comme il n’est plus, nous demandons l’intervention personnelle du président du Conseil militaire de transition (CMT) », appelle-t-il.

Pour Mahamat Saleh Kerima, cette année, il y a un risque réel d’inondation. « Nous demandons aussi au ministère des Infrastructures d’interpeller l’entreprise qui est en charge de la construction de cette digue. Vous aviez vu, il y a des parties qui sont coupées. Tout cela parce qu’il n’y a pas de vanne. La construction n’est pas achevée. L’année dernière, si nous ne sommes pas inondés, c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de pluie. Cette année, il y a un grand risque. Déjà à partir du mois d’avril, la pluie s’annonce », alerte-t-il.

Il en a profité pour ordonner aux personnes qui ont construit sur les réserves de l’État, de déguerpir. « Il faut qu’elles s’attendent à tout moment à un déguerpissement », prévient-il tout en encourageant les populations de la section 4 qui prennent elles-mêmes l’initiative d’entretenir certaines routes.