Des étudiants de la ville de Mongo ont répondu à l’appel à la marche lancée par la Coordination des actions citoyennes (CAC). Quelques supposés instigateurs de ladite manifestation sont écroués dans les locaux de la brigade de recherches de Mongo.

Cette marche avait pour objectif de dénoncer la mise en place du Conseil militaire de transition et le soutien qu’il reçoit de la France. Ce 27 avril, à N’Djaména et dans quelques villes du pays, beaucoup de personnes ont occupé les rues. A Mongo, dans le Guera, des étudiants de l’université polytechnique ne sont pas en reste. Ce qui a conduit à plusieurs arrestations.

Selon nos sources, trois étudiants sont arrêtés et d’autres sont recherchés par les agents de l’Agence nationale de sécurité (ANS).

D’après la brigade de recherches de Mongo, il s’agit des étudiants considérés comme fauteurs de troubles et parce qu’ayant appelé une soixantaine d’étudiants à sortir manifester malgré l’interdiction de ladite manifestation par les autorités.