Le centre d’animation du droit OHADA au Tchad (CADOT) a présenté les lauréats tchadiens de la campagne pour la participation au concours international « génies en herbe de l’OHADA » ce 3 juillet.  Un concours qui a pour objectif de vulgariser les instruments juridiques communautaires.

Ils sont trois à représenter le Tchad lors de la compétition “génies en herbe de l’OHADA”. Un challenge qui opposera 15 pays africains au tour de diverses questions dont la principale sera axée sur le droit. Et pour être bien placé, le pays prépare le terrain.  Une campagne de sélection nationale pour la participation à la compétition a été lancée le 24 octobre 2020.  Elle a enregistré 90 candidats dont huit filles issues des différentes universités publiques et privées du Tchad ainsi que celles du Cameroun. Les candidats ont été soumis à trois phases dont la dernière a enregistré six finalistes. Le jury a retenu trois lauréats qui représenteront le pays au concours.

À l’égard des trois lauréats, le centre d’animation du droit d’OHADA au Tchad (CADOT), une association chargée de préparer et d’organiser la 12e édition du concours exprime sa satisfaction. ’’Comme des fleuristes, vous avez à réussir une composition florale pour une nation qui n’est toujours familière des couleurs luisantes’’, a déclaré le coordinateur national du CADOT, Ndoloum Casimir.

Après le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Togo, la 12e édition du concours « Génies en herbe OHADA» sera organisée par le Tchad du 13 au 15 septembre 2021. La préparation et l’organisation dudit concours sont assurées depuis 2019 par le CADOT. Un résultat que le centre estime comme une progression dans ses travaux. ’’C’est un autre pas gagné dans cette marche confiante qui a commencé depuis 2015’’, a indiqué le coordinateur national du CADOT, Ndoloum Casimir.

« Génies en herbe OHADA » est un concours international qui vise à promouvoir et vulgariser les instruments juridiques de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires), favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Le Tchad a commencé à y participer depuis 2015. Une première pour l’Afrique centrale. Dès lors, la compétition est ’’devenue itinérante’’ ,selon le représentant du ministre de la Justice, Haroun Fikaoussou.