Au sortir d’une soirée arrosée, un jeune, la vingtaine, a mis la main sur une fille de joie, pour s’envoyer en l’air. Il en découle une querelle, puis une course-poursuite, car les termes de l’« accord » n’ont pas été respectés.

C’est un week-end pas comme les autres pour le jeune X. Ses « plans », habituellement bien « muris », n’ont pas cette fois-ci marché. Et ses capacités physiques ont grandement été sollicitées.

Après s’être longuement lorgnés, l’alcool aidant, le jeune X et la prostituée, ont fini par tacitement s’entendre. Direction l’auberge. C’était à la levée de l’aurore. A ce moment-là, le jeune ne s’en doutait de rien. A cœur joie, il se remémorait certaines parties du Kâmasûtra.

Arrivés dans le 9e arrondissement de N’Djaména,  où se situe l’auberge, X et la fille, prennent une chambre, s’y installent et se comblent de plaisir. A entendre le jeune raconter la scène, il semblait plus que satisfait. « Elle n’était pas comme les autres », admire-t-il, celle qui lui avait réservé un petit matin cauchemardesque.

Sa libido assouvie, le jeune tend alors un billet de mille francs CFA à la prostituée. À tour de bras, elle le saisit au collet. « Me prends-tu pour une prostituée de bas étage ?», crie-t-elle sa colère, au beau milieu de la rue. X tente de la calmer. Sans succès. Elle revendique 6000 F, à raison de 5000 F pour le « service rendu », et 1000 F pour son déplacement. Elle y tient fermement.

Après moult efforts et promesses de X, elle se calme. Pas pour longtemps. Le jeune X, ne sachant quoi faire pour avoir la somme exigée, prend la fuite. La fille de joie se met à ses trousses. Elle crie de toutes ses forces « ô voleur !» Ce qui ne l’empêche pas de disparaitre dans la nature. Elle décide donc de se rendre au domicile de ce dernier, fait un scandale et reçoit des parents de X, son « argent ».

Fait divers : un arbre géant, déraciné par un vent violent, reprend miraculeusement pied