SOCIÉTÉ – La problématique de la discrimination à l’égard des femmes a été au centre du forum humanitaire et développement tenu à N’Djamena ce 9 juillet.

Alors qu’elles représentent plus de 51% de la population tchadienne, les femmes sont toujours placées au second rang quand il s’agit de prendre une décision importante. C’est fort de ce constat pour favoriser un changement positif de la situation que le forum humanitaire et développement s’est tenu ce 9 juillet en présence des décideurs et des partenaires techniques et financiers du pays.

Ce forum est « l’occasion de réfléchir aux moyens d’accélérer l’agenda 2030 et favoriser la mise en œuvre en particulier des objectifs du développement durable », a déclaré le coordonnateur résidant des Système des Nations-Unies au Tchad, Steven Tull.

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Parler de la « discrimination à l’égard de la femme est pertinent à plus d’un titre, quand on sait que les femmes représentent plus de la moitié de la population dans de nombreux pays et qu’elles ne sont pas suffisamment impliquées dans le processus de développement de leur pays à cause des discriminations de tous genres », fait savoir Mariam Mahamat Nour, secrétaire général du gouvernement, par ailleurs présidente du Comité national des femmes leaders du Tchad.

L’objectif de ce forum est d’instaurer un cadre de concertations et d’échanges pour les différents acteurs, contribuant ainsi à susciter la réflexion stratégique sur l’opérationnalisation du nexus humanitaire-développement associé à la paix.