Des militants de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) ont exprimé leur position face à la crise que traverse leur organisation. Dans un communiqué du 4 septembre, ils rejettent la décision portant suspension du président et demandent l’organisation d’un congrès extraordinaire.

Des militants de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) sont sortis du silence. ”Nous constatons avec amertume la crise qui sévit au sein de l’organisation à laquelle nous sommes restés attachés, par conviction et par idéal et ce depuis 30 ans“, déplorent-ils.

Si la LTDH est en crise, constatent-ils, c’est parce que les résolutions du congrès du 25 janvier 2020, se sont heurtées à une résistance.



Après analyse du rapport de médiation, ces militants de la LTDH ont décidé de :

-rejeter la décision des conseillers du Conseil d’orientation et du contrôle (COC), suspendant le président Max Loanlgar. Selon eux, les résolutions du COC lors de la session du 23 août ne sont pas “suffisamment fondées sur les textes de l’organisation“;

-exiger le respect de la légitimité du président, Max Loalngar élu par le congrès. Ils l’encouragent dans sa volonté de réforme;

-demander au président de convoquer dans un bref délai un congrès extraordinaire. Dans la même logique, ils demandent la mise en place des groupes thématiques recommandés par le 9e congrès pour asseoir les réformes au sein de l’organisation;

-appeler les militants à éviter toutes manipulations.