Revenu à son lit juillet dernier, le fleuve Batha déborde de nouveau au grand dam des populations locales.

Le Batha, ce cours d’eau temporaire qui prend sa source depuis l’Est du Tchad en passant par Oum-Hadjer, Ati et finit sa course dans le lac Fitri déborde de nouveau de son lit. Les quartiers riverains sont directement touchés. Certains habitants occupent des édifices publics qui sont eux-mêmes menacés par cette crue.

Les populations craignent de contracter les maladies d’origine hydrique telles que le choléra, la fièvre typhoïde et l’émergence des anophèles femelles, sources du paludisme.

Face à cette situation, les autorités sanitaires distribuent des moustiquaires imprégnées à l’insecticide aux populations et les invitent à plus de vigilance.

Une vue du fleuve Batha

Des cris d’alarme sont lancés au gouvernement de transition, ONG et personnes de bonne volonté pour venir à la rescousse de ces populations afin qu’elles ne revivent plus les situations difficiles causées par la crue du fleuve Batha, l’année passée.

Une vue du fleuve Batha

Mahamat Djibrine Issa, correspondant à Ati