Selon le rapport mondial sur la nutrition 2021, 26% des décès d’adultes par an sont attribuables à une mauvaise alimentation.

Le document rapporte que les taux de morbidité et de mortalité liés à l’alimentation sont élevés et en augmentation dans la plupart des régions, plus rapidement que la croissance démographique. Et sont désormais responsables de plus de 12 millions de décès par maladies non transmissibles (MNT). Ce qui représente un quart ( 26%) de tous les décès d’adultes chaque année.

D’après le rapport, la proportion de décès prématurés attribués aux risques alimentaires est la plus élevée en Amérique du Nord et en Europe ( 31% chacun), et la plus faible mais aussi à des niveaux notables en Afrique (17%).

« Aucune région n’est en voie d’atteindre l’objectif de développement durable consistant à réduire la mortalité prématurée due aux MNT d’ici 2030. Chaque région est confrontée au défi immédiat de lutter contre les facteurs de risque alimentaires et de réduire la mortalité due aux MNT liées à l’alimentation », relève le rapport.

Impacts de l’alimentation de l’homme sur la planète

Les impacts néfastes de l’alimentation de l’homme sur la planète sont alarmants et croissants. Selon des données du document, la demande alimentaire crée désormais plus d’un tiers (35%) de toutes les émissions de gaz à effet de serre et utilise des quantités substantielles et croissantes de ressources naturelles.

Par rapport à 2010, note-t-il, les impacts environnementaux de la demande alimentaire ont augmenté  jusqu’à 14%, les alimentations d’origine animale étant responsable de la majorité des émissions de gaz à effet de serre et de l’utilisation des terres. Les régimes nord-américains ont le plus grand impact environnemental, tandis que les régimes africains et asiatiques en ont moins.

Cependant, toutes les régions ont des régimes alimentaires qui, s’ils sont adoptés à l’échelle mondiale, créent des impacts supérieurs aux niveaux durables « si nous voulons limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C ».