Société : 120 réfugiés originaires du Soudan et de la République centrafricaine (RCA) ont été réinstallés en France la semaine dernière, avec l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

« La réinstallation offre aux réfugiés une occasion unique de reconstruire leur vie dans la dignité. Elle constitue donc un élément important de la recherche de solutions durables aux situations de réfugiés, auxquelles nous sommes fiers de participer», a déclaré Anne Schaefer, Représentante de l’OIM au Tchad.

Parmi ces réfugiés, l’on dénombre 65 femmes et 55 hommes, qui ont quitté vendredi dernier la capitale tchadienne, N’Djamena à bord d’un avion. La plupart d’entre eux ont passé plus de dix ans au Tchad.

A leur arrivée en France, ces réfugiés ont été accueillis par des Ong françaises qui oeuvrent dans l’accueil et l’intégration des réfugiés. Ces organisations comptent apporter un soutien administratif et social aux nouveaux résidents français pendant un an.

Tous les protocoles sanitaires contre le covid19 ont été respectés pendant l’opération de réinstallation, dont le test de dépistage PCR avant le départ. Les réfugiés ont été soumis à un examen médical. Ils ont également reçu des orientations sur leur nouvelle vie en France, avant le départ, afin de faciliter leur intégration «harmonieuse» dans leur nouvelle société.

Avec l’aide de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), le Bureau de l’OIM au Tchad a réinstallé cette année 312 réfugiés du Soudan et de la République centrafricaine en France, en Australie, au Canada, en Suède et en Norvège. « Nous sommes heureux d’aller en France », a déclaré Djamal, un réfugié centrafricain arrivé en 2014 au Tchad quand il avait 16 ans, avec sa mère ainsi que sept de ses frères et sœurs. Ce jeune, qui a toujours été fasciné par les avions, espère pouvoir réaliser son rêve de devenir pilote en France.

Il faut noter que plus de 480000 réfugiés, originaires de la RCA et du Soudan vivent dans 14 camps et divers centre urbains du Tchad, ce qui en fait l’un des plus grands pays d’accueil de réfugiés en Afrique occidentale et centrale.
L’OIM et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les refugies (HCR) travaillent en étroite collaboration avec des pays de réinstallation et de partenaires non gouvernementaux afin de s’assurer que les plus vulnérables d’entre eux aient accès a des solutions durables et vitales telles que la réinstallation dans un pays.