Une partie du quartier Amriguebé dans le 5ème arrondissement de N’Djamena se retrouve sans eau à boire depuis quelques jours. Selon un chef de carré, le phénomène n’est pas nouveau.

Si sous d’autres cieux, l’eau potable et l’électricité sont inscrits dans les besoins primordiaux de la population, au Tchad, c’est tout le contraire. Ces biens consommables sont un luxe. Dans plusieurs villes du Tchad, l’accès à l’eau potable est un véritable casse-tête. Le cas du quartier d’Amriguebé, dans le 5e arrondissement de N’Djamena en est un exemple.

Dans ce quartier, les robinets de la Société tchadienne des eaux (STE) ne coulent plus régulièrement. Selon un des chefs de carré du quartier, cela n’est pas nouveau. « Chaque année, dès qu’il commence à faire chaud, nous avons ce problème d’eau. Tantôt, l’eau arrive vers minuit, tantôt ça coule 30 mn et après on coupe » explique-t-il le phénomène de la rareté de l’eau potable au quartier Amriguebé. Et le phénomène va de mars jusqu’en fin juin avant que ça ne devient stable, poursuit-il. Avec la période de chaleur qui s’annonce, la population de cette circonscription commence à s’inquiéter en ce qui concerne le problème de l’eau.

Pour espérer avoir quelques récipients rempli d’eau des robinets, les habitants trouvent des stratégies. « Souvent la nuit où tout le monde dort d’abord que l’eau arrive. Nous sommes obligé de mettre les seaux ou les bassins et on ouvre le robinet pour que si l’eau arrive, cela va nous servir pour quelques heures », explique un habitant.

En attendant, les habitants prennent l’eau dans les forages manuels de leurs voisins qui en ont.