Par un point de presse fait le 21 mars à la maison des médias, l’association des jeunes pour l’autonomisation de la femme, la lutte contre la malnutrition et pour le développement (AJAFMAD) a lancé officiellement ses activités.
Après l’obtention de son autorisation de fonctionner en octobre 2022, l’association des jeunes pour l’autonomisation de la femme, la lutte contre la malnutrition et pour le développement (AJAFMAD) a lancé officiellement ses activités le 21 mars 2022 pour promouvoir le bien-être en général.
Selon le président de l’AJAFMAD, Abdelaziz Ismail, au Tchad, le service social a commencé avec la création des groupes de rencontre. Ces différents groupes avaient pour activités de susciter la prise de conscience des jeunes et surtout les femmes sur les différents problèmes en liaison avec l’information, la sensibilisation et l’éducation sur les questions sociales et familiales.
Les jeunes ont alors compris l’importance d’établir une relation de confiance entre eux pour mieux se comprendre et s’entraider afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés. En effet, poursuit Abdelaziz ismail, les jeunes et les femmes font face à d’innombrables défis pour une participation réelle dans toutes les sphères de décision, gage de leur contribution au développement. “L’accès aux ressources de production et leur contrôle, aux services sociaux de base de qualité, l’adaptation au changement sont autant de défis qui permettront l’autonomisation des femmes“, croit-il.
Cependant, relève-t-il, l’analyse des activités actuelles révèlent que celles purement sociales doivent être développées. “Conscients que les hommes d’une manière générale, les femmes et les jeunes sont confrontés à d’innombrables difficultés et pour relever les défis et donner un sens à leur vie, nous nous sommes convenus de créer ce cadre dénommé Association des Jeunes pour l’Autonomisation des Femmes et la Lutte contre la Malnutrition et le Développement“, explique-t-il la création de cette organisation.
L’association a pour objectif d’enregistrer des enfants malnutris et les assister en soins et lait thérapeutique; la résolution des conflits agriculteurs et éleveurs; la vulgarisation des cultures améliorées par la collaboration avec les services étatiques et privés; la protection de l’environnement; la formation et l’éducation du genre en milieux ruraux et urbains. “Pour trouver des solutions en vue d’améliorer les conditions de vie des familles des différents groupes sociaux“, justifie Abdelaziz Ismail.
