Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Achta Ahmat Bréme, a fait une déclaration en marge de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes et aussi le lancement des « 16 jours d’activisme » de lutte contre les violences basées sur le Genre (VBG).

Placer sous le thème Tous unis pour mettre fin aux VBG, pour encourager la scolarisation des filles, la campagne  « 16 jours d’activisme » vient donner l’occasion de dynamiser les actions visant à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles partout dans le monde.

Le terme violence  recouvre un ensemble de comportements variés que les femmes subissent de manière récurrente entre autres des agressions physique sur les femmes, les sifflements, commentaires sur le physique ou la tenue vestimentaire, remarques ou avances à caractère sexuel, gestes obscènes. Elles peuvent être verbales (injures, menaces), physiques et sexuelles (exhibition, harcèlement sexiste et sexuel, agressions sexuelles dont attouchements, exhibitions et frottements non consentis, viols).

Selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour les femmes, 35% des femmes dans le monde sont victimes de violence sous toutes les formes. En 2017, plus de 41% de cas de violence ont été enregistrés en Afrique subsaharienne. Un chiffre qui voit une hausse en Afrique centrale avec un taux de plus de 65,5%. Aussi, en 2017, plus de 123 femmes ont eu la mort suite aux violences des conjoints voire partenaires.

Selon le ministre de l’Aménagement du territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, Achta Ahmat Bréme, les violences contre les femmes constituent une violation grave mettant à mal le bien-être et la participation des victimes au processus de développement.

Ajoute-t-elle plus loin que « l’impunité, le silence et la stigmatisation ont permis à la violence contre les femmes de s’aggraver jusqu’à atteindre des proportions de pandémie dans le monde ».

Pour finir, le ministre Achta appelle la population tchadienne à se  départir de tout préjugé, de tout stéréotype tendant à sous-estimer les actions des femmes et des filles vers une quête du savoir.

Cette campagne internationale annuelle a été initiée par the first Women’s Global Leadership Institute, coordonnée par Center for Women’s Global Leadership en 1991.