En cette période, les produits saisonniers parmi lesquels l’igname ne tarissent pas sur le marché de N’Djamena. Tchadinfos.com s’intéresse à cet aliment à valeur nutritive.  

Appelé en arabe local du Tchad Doya, l’igname est de la famille de plantes grimpantes dont certaines ont une racine farineuse et alimentaire. Elle représente le genre dioscoréale (scientifique) dont le tubercule est comestible.

Importée la plupart des pays limitrophes du Tchad tels que le Cameroun, le Nigéria et autres, elle est cultivée dans les pays tropicaux comme le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Riche en amidon, en protéine, en glucide et en potassium avec une grande abondance de la vitamine C mais pauvre en matière grasse, l’igname est consommée en quantité par les N’Djamenois en cette période où elle abonde sur les marchés.  Cuite, braisée ou frite selon la préférence de celui ou celle qui la désire. Le goût de cet aliment varie d’une personne à une autre. Selon certains, l’igname est bonne à manger car elle donne un goût agréable, et tendre. Pour d’autres, elle est sucrée et donne de l’énergie.

En effet, cet aliment présente une valeur nutritive très riche tant pour les hommes que pour les femmes. Selon le nutritionniste Abdelhakim Hassane Borgou, responsable du volet nutrition de l’agence du développement économique et social (ADES-UNHCR) « la consommation quotidienne de cet aliment chez la femme diminue les cholestérols sanguins, et la tension artérielle. Chez les diabétiques, sa consommation en poudre contribue à mettre en équilibre l’état de concentration. »

Son apport dans le tissu organique est très bénéfique. Selon le responsable du volet Nutrition d’ADES-UNHCR, la particularité de cet aliment se trouve sur la propriété médicinale interne. Très bénéfique pour lutter contre l’obésité cellulaire et permet de diminuer l’absorption de graisse par les intestins.   

Djimhodoum Serge, stagiaire