Derrière le mur de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant, quand on tourne le rond-point en face du ministère des Affaires étrangères, il se dégage une odeur nauséabonde. Sur le mur, sont visibles des traces d’urine et autres besoins.

Ce sont des passagers en voiture, à moto, à vélo et quelquefois à pied qui s’arrêtent pour faire leurs besognes à cet endroit. Une des vendeuses de citron qui se trouvent en face de cet endroit témoigne : « les gens en voiture se garent et descendent pour courir se serrer au mur et pisser alors que c’est le mur d’un hôpital ».

Juste au côté opposé du mur, dans l’enceinte de l’hôpital se trouvent des gardes malades impuissants face aux actes inciviques de ces personnes. « Lorsqu’il y a un vent, l’odeur nous parvient et c’est risqué pour notre santé », exprime l’un d’eux. Pour lui, avec la chaleur et cette saison pluvieuse qui s’annonce, il y a des risques de maladies et il craint pour la santé des riverains de l’hôpital.

Il est nécessaire que la mairie de la ville de N’Djamena prenne des dispositions pour que l’hôpital ressemble vraiment à un lieu de soin. De même, la population doit prendre conscience pour protéger les lieux publics et ne pas faire ses besognes naturelles partout. Vivement que ces personnes changent de comportement.