Le rond-point situé entre la mairie centrale et l’Hôpital général de référence national (Hgrn) est transformé en un parking des automobiles pour les usagers de la mairie et ceux de l’hôpital. Cette pratique obstrue le passage.
De loin, on peut avoir l’impression d’un garage de véhicules en panne. Pourtant c’est un rond-point situé en pleine ville et devant une grande institution qui est la mairie centrale. Il suffit juste de faire un tour pour se rendre à l’évidence du désordre qui s’y installe. Des véhicules en file indienne au tour du rond-point, difficile d’avoir un passage à la sortie de la morgue.

Les usages justifient cela par le simple fait que l’Hôpital général de référence national et la mairie centrale n’ont pas prévu de parking de véhicules pour les usagers et les visiteurs des patients en soins à l’hôpital. « Je suis venu à l’hôpital pour visiter un ami qui est souffrant, et comme ici il n’y a pas un parking je suis contraint de garer ma voiture ici comme d’autres personnes », justifie un usager.
« J’ai pour habitude de garer ma voiture ici au rond-point car à l’intérieur, il n’y plus de la place. Vivement que la mairie aménage un grand espace pour nous les visiteurs car ici nos voitures ne sont pas en sécurité », affirme Hissein, qui va fréquemment à la mairie.
Il faut dire que, comme la Mairie centrale ou le Hgrn, plusieurs institutions publiques et privées n’ont pas des parkings pour les visiteurs. Les automobiles et autres engins sont garés sur les abords des avenues et cela occasionne des embouteillages et accidents dans la ville. Aussi N’Djamena la capitale tchadienne, connaît un sérieux problème de la circulation ce dernier temps suite à l’accroissement du nombre de la population et des engins.
Pour un agent de la mairie qui requiert l’anonymat, la mairie a un parking du personnel et visiteur, mais il y a beaucoup de visiteurs et le parking ne peux pas contenir tous ces véhicules.
Cette pratique qui se passe sous le nez et la barbe des responsables de la mairie, censés mettre de l’ordre dans la ville, obstrue le passage. Les cas récurrents d’accidents devant la mairie en sont des cas illustratifs.
« Surtout les vendredis et samedis, il est difficile d’avoir le passage car les cortèges des multiples mariages occupent les routes. Normalement il doit y avoir un policier ici pour réglementer la circulation », se lamente un agent de sécurité devant l’Hôpital général de référence nationale.
Dangourbé Yves, stagiaire