Interdit aux véhicules, le pont qui relie Chagoua à Walia est dans un état de dégradation avancée. Les embouteillages sur cette voie sont également monnaie courante.

De l’entrée à la sortie du pont, il faut, chaque fois, se soumettre à un rythme de conduite sans lequel l’on pourra facilement endommager sa moto. Au moins six dos-d’âne. Le problème, c’est la hauteur de ces dos d’âne qui ne facilite pas la tâche aux motocyclistes. Surtout les conducteurs de moto dame sont ceux qui endommagent le plus leurs engins. Cette hauteur est causée par la dégradation du bitume.

Circuler sur cette voie ne requiert pas seulement de la soumission au rythme de conduite mais il fait appel à encore plus de vigilance. Chose qui parfois manque aux conducteurs d’où des risques d’accident et d’embouteillage. Aussi, de temps en temps, les piétons abandonnent la chaussée pour descendre sur le passage réservé aux motocyclistes rendant ainsi la circulation trop dense.

Malgré que la traversée de ce pont soit interdite aux véhicules, l’on constate quelquefois que des véhicules des forces de l’ordre viennent à passer par là et cela occasionne également des embouteillages.

Au vu de ce constat, l’on se demande pourquoi l’état de ce pont ne préoccupe pas les autorités en charge de l’aménagement.

MOISE Dabesne Léon, stagiaire