Le gombo devient de plus en plus cher sur les différents marchés de la capitale. Une cherté combinée à la rareté que les commerçantes n’arrivent pas à expliquer. 

Hadje Zenaba, une vendeuse se plaint : “en 30 ans de commerce de gombo frais au marché de Dembé, je n’a jamais connu cette cherté.” Vendu autrefois à 10 milles francs, un sac se vend à 25 mille francs actuellement. Le tas, lui s’écoule difficilement à 250 francs au lieu de 100 francs. Une soudaine augmentation que la commerçante n’arrive pas à expliquer.

Conséquence de cette spéculation et de la rareté du gombo sur les étals, les ménages peinent à s’alimenter avec du légume. ” Avant, pour une à deux tasses, on pouvait acheter le gombo de 500f. Mais à présent, il faut acheter le gombo pour 1 000 F, voire 1 500F. On ne sait pas si c’est dû au réchauffement climatique”, s’emporte Kibisi Nabia, une ménagère.

Le gombo reste l’un des légumes favoris des Tchadiens. Sa cherté est un véritable casse-tête pour les ménages.

Zara Madi, stagiaire