Lors d’un point de presse fait ce 22 mai 2025, le collectif des lauréats en instance d’intégration de la première promotion des licences professionnelles en sciences biomédicales, nutrition et diététique, anesthésie-réanimation, soins obstétricaux et ophtalmologie a revendiqué leur intégration à la Fonction publique.
Dans sa communication, le porte-parole du collectif, Ali Adoum Cherif, a expliqué les raisons de cette mobilisation. « Nous, au nom des lauréats de la première promotion des licences professionnelles du cycle court de la Faculté des Sciences de la Santé Humaine de l’Université de N’Djamena, prenons la parole pour interpeller le ministre de la Santé publique ainsi que le ministre de la Fonction publique. Nous demandons notre intégration pleine et effective à la Fonction publique », a-t-il déclaré.
Le collectif regroupe 151 techniciens issus de cinq filières différentes, ayant suivi une formation professionnelle pendant cinq ans. « Cette formation, créée en réponse aux besoins urgents du système de santé, nous a permis d’acquérir des compétences techniques solides, une capacité d’adaptation élevée et une éthique de service public correspondant aux valeurs fondamentales de notre système national de santé. Aujourd’hui, nous sommes prêts à servir la Nation avec professionnalisme et engagement », a souligné Ali Adoum Cherif.
Le collectif rappelle que des promesses avaient été faites lors de leur formation. « Il nous avait été promis qu’à l’issue de cette formation, nous serions intégrés directement à la Fonction publique. Nous ne réclamons pas un privilège, mais la reconnaissance de nos mérites et de l’engagement pris envers nous », a-t-il ajouté.
Le collectif insiste sur l’urgence d’agir face à la carence en ressources humaines qualifiées dans les centres de santé périphériques et provinciaux. « Intégrer cette promotion renforcera les capacités opérationnelles du système de santé et améliorera la qualité des soins dans le pays », a déclaré Ali Adoum Cherif.
Enfin, les lauréats se disent prêts à servir leur pays, estimant que leur intégration n’est pas seulement une nécessité administrative, mais un investissement stratégique pour la santé publique et l’avenir du Tchad.