L’Association des femmes peules autochtones du Tchad (AFPAT) a organisé la cérémonie de clôture du projet « Renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique des femmes des communautés autochtones peules M’bororo ». C’est ce Jeudi 4 octobre 2018 à l’hôtel Hilton de N’Djaména.

Le projet est financé par l’Ambassade de France au Tchad dans le cadre du fonds d’appui PISCCA (Projets Innovants des Sociétés Civiles et des Coalitions d’acteurs). Il a permis d’atténuer les impacts négatifs du changement climatique sur deux communautés peules autochtones M’bororo basées dans la région du Chari-Baguirmi et du Mayo Kebbi Est. Cette population semi-nomade dépendante de l’élevage et de la vente de lait subit durement les effets du changement climatique de la zone sahélienne.

Beaucoup d’hommes effectuent des migrations saisonnières dans les villes à la recherche d’emploi. Les femmes payent alors un lourd tribut pour assurer la survie du groupe. Le projet a par ailleurs permis la création d’activités de transformation d’arachide et de mil afin d’améliorer les revenus, la situation nutritionnelle de la communauté, libérera les enfants des tâches agricoles pour aller à l‘école et sera complété par des actions de plaidoyer. L’Ambassadeur de France au Tchad a félicité le lancement d’un projet qu’il a qualifié de singulier « car il cible une population mal connue qui compte pourtant parmi les plus vulnérables ».