La pénurie de carburant refait surface dans la ville de Sarh, provoquant des désagréments importants pour la population. Actuellement, le litre de carburant se vend entre 850 et 1000 francs CFA sur le marché noir, un tarif bien au-dessus des prix officiels.
C’est depuis le 28 octobre que de nombreux habitants de la ville de Sarh se voient contraints de se lever à 4 heures du matin pour faire la queue à la station Total, où le prix est encore raisonnable, 750 francs CFA le litre. C’est une nécessité pour espérer obtenir une quantité suffisante de carburant.
Certains citoyens lambda interrogés révèlent une inquiétude croissante. « Nous devons nous organiser pour avoir de l’essence, c’est devenu un véritable parcours du combattant. Je suis à Danamadji dans le département de la Grande Sido et je suis venu faire un peu de course. A ma grande surprise ce matin je viens à la station Total c’est une longue queue et c’est difficile de trouver du carburant chez les détaillants. Comment faire pour rentrer à Danamadji je ne sais pas », déclare Djimtebaye Alfred, enseignant à Danamadji. Les conséquences sur les transports, les activités commerciales et le quotidien des familles sont palpables, entraînant frustration et désespoir.
La situation actuelle soulève également des questions sur la gestion des ressources et la nécessité d’une meilleure régulation du marché du carburant. La population de Sarh espère un retour rapide à la normale pour ne plus avoir à subir les aléas de cette pénurie.