Pour des raisons d’agression, non paiement de salaire, non-prise en compte des doléances, plusieurs secteurs professionnels ont annoncé la grève. Objectif : exprimer leur mécontentement.

La presse privée

Le plus récent est celui des médias privés. Ce samedi 19 mars, la presse privée (une partie du moins) ne travaille pas. Radios, télévisions, presse écrites, électroniques déposeront les micros et plumes. Ils protestent contre la non-prise en compte des medias privés dans la couverture du pré-dialogue des politico-militaires à Doha au Qatar.

Les magistrats

17 mars, le Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT) ont annoncé une grève de 3 jours sur tout le territoire national. La grève a été suivie le 18 mars. Ils expriment leur ras-le-bol face aux multiples agressions dont ils font l’objet.

Les médecins

Le personnel de l’hôpital de la ville de Mongo a déposé les blouses le 17 mars. Ils sont en grève de 24 heures. Ils protestent contre l’agression d’un des leurs par le parent d’un patient.

Diplômés en instance d’intégration

Toujours le 17 mars, les diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique ont menacé de descendre dans la rue. Dans une déclaration faite le 17 mars, ils interpellent le gouvernement à impliquer les diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique dans le processus du recrutement de 5 000 jeunes. Ils annoncent une manifestation le 31 mars pour exprimer leur ras-le-bol.

La presse publique

Mercredi 16 mars, le personnel de l’office national des médias audiovisuels (ONAMA) a menacé d’aller en grève. Ces journalistes réclament le paiement intégral des salaires de février. Un délai de 48 heures a été donné aux autorités en charge des médias pour trouver une solution.