Les dernières pluies dans la ville de N’Djaména ont provoqué l’impraticabilité de certaines routes. Cette situation créé des embouteillages au quotidien sur l’avenue Pascal Yoadimnadji.

Le vendredi 7 juillet, un embouteillage monstre s’est créé au rond-point à double voies allant jusqu’à l’avenue Pascal Yoadimnadji. Il a fallu plusieurs heures à la Compagnie de la Circulation Routière (CCR) pour décongestionner la voie. En cette saison de pluies, les inondations constituent l’une des principales difficultés auxquelles doivent faire face les conducteurs. Du fait que les autres principaux axes se retrouvent submergés, les automobilistes sont obligés  d’emprunter l’unique voie, l’avenue Pascal Yoadimnadji pour aller en ville ou revenir. “Ce qui génère inévitablement d’énormes embouteillages à chaque heure, aggravant la situation déjà délicate en raison des deux ponts qui ne contiennent plus la population N’Djaménoise”, avance un policier.

Des axes cruciaux reliant les différents quartiers du 7ème arrondissement très peuplé ont été gravement touchés par les eaux des pluies qui stagnent empêchant d’emprunter les voies, laissant peu de choix aux conducteurs pour se déplacer. “Cette situation entraîne chaque jour des embouteillages monstres au niveau du pont à double voies allant jusqu’à l’échangeur de Chagoua, avec des kilomètres de véhicules bloqués sur cette seule route praticable et cela rend difficile notre travail de gérer la circulation”, poursuit le policier.

Conséquence de cette situation, des retards importants ont été enregistrés, affectant la vie quotidienne et le travail de milliers de personnes. “Il faut que l’Etat trouve la solution à ce problème car impossible d’arriver au travail à temps et cela affecte le rendement”, fulmine un automobiliste. “Chaque matin, il faut passer de nombreuses heures sur cette voix, coincé dans les embouteillages et cela nous fatigue. Faut-il renoncer à aller au boulot les matins ou faut-il quitter à 5h du matin pour ne pas tomber dans l’embouteillage?”, s’interroge un autre conducteur tout frustré, bloqué en plein milieu du pont à double voies, après plus d’une heure d’horloge.

Face à cette situation, les autorités municipales ont mis en place des mesures pour tenter de remédier à ces embouteillages, notamment la mise en place des barrages à l’entrée du pont pour séparer l’aller-retour et l’orientation par la CCR des conducteurs pour le respect de la priorité. Malgré ces mesures, il est rare de ne pas tomber dans l’embouteillage. Et il faut relever que ces embouteillages quasi-quotidiens compliquent souvent l’intervention des services d’urgence, retardant ainsi les secours dans les situations où chaque minute compte.