Sur les grandes avenues de N’Djamena, on peut observer les câbles des poteaux électriques exposés. Hassan Ali, électricien, fait le point sur les risques liés à une exposition des câbles électriques.

Sans langue de bois, Hassan Ali pointe du doigt la défaillance de la Société nationale d’électricité (SNE) qui ne fait pas bien son travail. “Normalement, après la maintenance, ils doivent aussitôt refermer les boîtes des poteaux pour éviter les dangers. Mais les branchements sont faits sans précaution préalable par les techniciens de la SNE, les lampadaires sur les avenues sont liés à la haute tension électrique, et cela est très dangereux pour les usagers”, fait-il savoir.

Pour lui, il faut protéger la population en prenant des précautions après les maintenances. “Quand un technicien se protège avec les gants et les chaussures de sécurité pour faire la maintenance électrique, de la même manière, il faut aussi protéger les riverains des poteaux électriques. Les court-circuits à N’Djamena sont pour la plupart causés par des câbles exposés et qui ne sont pas isolés”, croit le technicien.

Il poursuit en ces termes : “La saison de pluie pointe à l’horizon, la SNE doit revoir les branchements dans la ville de N’Djamena et surtout réorganiser la liaison électrique des lampadaires dans des avenues”.

“Je conseille à la population de ne pas toucher ni s’asseoir à côté des poteaux électriques surtout en saison de pluie”, conclut-il.