L’ecole Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ) fondée en 2011. Une initiative louable des Hautes autorités de l’Etat tchadien voulant doté la sous region d’une ecole capable de former la plupart des corps de métier dans le domaine judiciaire. L’ENFJ porté par son Directeur Général ainsi qu’une délégation formée entre autres par le President  de l’ordre des huissiers du Tchad monsieur Eldjimbaye Elysée Ngarhoudou   vient de signer  ce 28 novembre à Paris,  un partenariat historique  avec l’Ecole Nationale Judiciaire de France.
Cette cérémonie qui se déroulait en présence de l’Union Internationale des Huissiers de Justice et de son President  Leo NUTTEN a scellé un accord de partenariat qui vise apporter par ces derniers une assistance technique et financière en matière de formation des professions judiciaires au Tchad.
Il faut rappeler que l’Ecole Nationale de Formation Judiciaire (ENFJ) est la première école tchadienne et à vocation régionale qui va former des cadres de la justice : Magistrats, Huissiers, Notaires, avocats, Greffiers… du “made in Tchad”

Le Directeur général de l’ENFJ Ahmed Soungui a tenu à rappeler l’importance de la cette Ecole au Tchad, car pour lui « il est nécessaire de former nous même nos cadres sur place car c’est au Tchad qu’ils vont exercer leur profession ». L’Ecole Nationale de Formation Judiciaire est d’ailleurs la première  en son genre en Afrique centrale. Le défi actuellement serait de former des cadres dans les différents domaines de compétence, et d’imprimer définitivement le “Made in Tchad” qui pourrait à l’avenir s’avérer une valeur sûre.

Ce partenariat qui a été signé avec  la France Ce jeudi 28 novembre 2013, vient appuyer les efforts de l’école dans l’amélioration des conditions des formations et des étudiants de l’ecole.

Le Tchad était à l’honneur de ce congrès international  des huissiers de justice qui a réunit 48 pays sur les 73 qui la compose. Récemment le Tchad a intégré le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) qui est un véritable programme de bonne gouvernance économique et politique, ainsi le pays de Toumai doit apporter des réponses concrètes en vue de promouvoir et de renforcer des normes élevées de gouvernance. L’ENFJ par sa vocation apparait comme un des outils clés traduisant la volonté du Tchad à être un pays émergent à l’horizon 2025.