Sido, 5 mars 2013 (RJDH) – Plus de 4 000 déplacés de la ville de Sido-Centrafrique (extrême-nord) ont été enregistrés et basés dans le site des réfugiés à Maro, situé à 34 kilomètres de la commune de Sido-Tchad. D’après les informations reçues par le RJDH, ces personnes n’ont pas encore reçu une assistance et leur condition de vie commence à devenir précaire.
Il s’agit des personnes qui ont fui les exactions commises par les dissidents de la rébellion Séléka qui ont envahi la ville de Sido la semaine dernière.
Un jeune homme qui lui, aussi a trouvé refuge dans ce site au Tchad, témoigne au RJDH que depuis que les déplacés sont arrivés sur le site, ils n’ont pas reçu une aide humanitaire, ils ont rien à manger. Ils sont exposés au soleil ce qui entraine des maux de tête et l’écoulement nasal chez beaucoup d’entre eux.
« Bien que la situation soit difficile, mais des habitants de la ville de Sido-Centrafrique et ceux de la ville de Kabo fuyant les exactions des hommes de la Séléka continuent de se faire enregistrer du côté du Tchad », a mentionné la même source.
La ville de Sido est tombée dans la nuit du 28 au 1er mars, entre les mains des éléments de la coalition Séléka. Des cas de pillage ont été enregistrés. A Bangui les responsables de cette rébellion parlent de la scission au sein de la coalition Séléka.

 

Source : Réseau des journalistes des droits de l’homme en centrafrique