A l’occasion de la Semaine nationale de la femme (Senafet), le ministère de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale a organisé une conférence-débat ce vendredi, 4 mars 2022 au centre Al-Mouna à l’endroit des femmes.
“Participation des femmes au dialogue national inclusif : défis et perspectives”, c’est le thème autour duquel est axée cette conférence-débat.
“Fini l’époque où les femmes sont censées faire que des youyous”, a lancé la conférencière Mariam Djimet Ibet. Elle rappelle qu’à la Conférence nationale souveraine de 1993, il n’y avait 40 femmes sur les 1 000 participants. Pour elle, il faut une participation massive et qualitative des femmes au dialogue national inclusif qui est en cours de préparation. Pour ce faire, beaucoup de critères de choix seront mis en place car des décisions très importantes seront à prendre à ces assises.
L’inquiétude principale des participantes à la conférence était la place accordée à la femme rurale pour le dialogue. Mariam Djimet Ibet, présidente du réseau des femmes élues locales, se prononce : “il n’y a pas une femme rurale et une femme urbaine; on travaille pour la cause de la femme et celles qui iront nous représenter seront choisies en fonction de la compétence“, assure-t-elle.
Voici quelques attentes des participantes pour le dialogue
- l’implication des femmes à tous les niveaux du dialogue national inclusif;
- le choix des femmes qui seront à mesure de défendre leur cause;
- l’implication des élus locaux ;
- la vulgarisation de texte ;
- l’implication de tous les ministères en faveur de la femme;
Zara Sakawa, stagiaire