Le commissaire premier adjoint du CSP7, Abdelkrim Hassan Nassour, et deux autres policiers ont été condamnés le vendredi 14 juin  par le tribunal de Grande Instance à 5 ans d’emprisonnement ferme et 250 000 FCFA d’amande. Ils sont impliqués dans l’affaire du jeune Yaya Daoud, décédé suite de torture dans ledit commissariat

Les faits se sont déroulés le 25 mai dernier au Commissariat de sécurité publique numéro 7 (CSP7) à N’Djamena. Deux détenus ont été torturés causant la mort de l’un d’entre eux. Pour corriger cet acte à répétition ces derniers temps dans les commissariats, le procureur a ordonné   l’arrestation de deux officiers de police de ce commissariat et un agent de l’ANS.

Par ailleurs, le chef d’antenne de l’ANS, Abdelkrim Hassan, a été déclaré non coupable par le tribunal.

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L’avocat du commissaire, Maitre Mbailassem Franklin, interrogé par nos confrères de la Fm Liberté, dit ne pas être satisfait du verdict. « Le tribunal a dit partiellement le droit d’autant plus que ni le parquet moins encore la partie civile n’ont rapporté la preuve d’une quelconque complicité. Je suis assez désolé pour le verdict qui est tombé mais toujours est-il que nous sommes en barre d’instance et qu’il y a une voie de recours qui nous est toujours possible » conteste-t-il.

L’arrestation et la condamnation permet de faire valoriser les droits de l’homme. « Dorénavant, tout acte de torture ou de sévices exposera l’auteur à des sanctions  graves », prévient le 1er substitut du procureur, Nédéou Tébaye Gérard, au moment de l’arrestation.