Des agents du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) sont déployés devant les sièges de certains partis politiques depuis quelques jours. Une présence policière que l’opposant Saleh Kebzabo trouve « illégale et attentatoire à la Constitution ».

Cela fait quatre jours de suite que des véhicules du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) ont investi les devantures des sièges de quelques partis politiques et des domiciles de leurs présidents. Entre autres, l’on peut citer la résidence du leader des « transformateurs », Succès Masra, celle du président de l’UDP, Max Kemkoye ou encore du député, Saleh Kebzabo, président de l’UNDR.

Cette présence policière a été justifiée par Paul Manga, porte-parole de la Police nationale, comme une mesure préventive dans la lutte contre le coronavirus. « Le respect des mesures barrières contre le covid-19 et le non-attroupement » sont les principaux arguments qu’il a avancés.

Des arguments que réfute Saleh Kebzabo. « La mesure qu’on connait c’est une interdiction d’attroupement de plus de 50 personnes. Le reste, ce sont les inventions de la police », accuse-t-il.

Cet arrêté portant non attroupement de plus de 50 personnes, poursuit-il, « est illégal ». « Parce qu’il règlemente la liberté des personnes dans leur mouvement, la tenue des réunions des partis politiques. Cela est attentatoire à la constitution », insiste le président de l’UNDR.