La ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière, Fatimé Goukouni Weddeye a eu, ce 31 mars, à N’Djaména, une rencontre avec les responsables de l’Association des sociétés d’assurance au Tchad (ASAT).

Depuis le début de l’année, les accidents de la route ont fait des dizaines de morts. Des mesures ont été prises par le gouvernement notamment l’interdiction des transports en commun (bus) sur les routes interurbaines entre 23h et 5h du matin; l’actualisation du Conseil national de la sécurité routière et le paiement des dommages auprès des assurances des victimes décédées.

Les sociétés d’assurance sont désormais davantage impliquées dans la recherche de solutions aux accidents.‘’Il y a beaucoup d’accidents mortels. C’est une situation qui nous préoccupe. Nous sommes disposés à satisfaire les populations qui sont nos clients. Nous allons proposer des méthodes de travail. Certains chauffeurs sont inconscients. Ils pensent tout faire et laisser les sociétés d’assurance s’assumer. Ce qui est sûr, avec le constat, les responsabilités se partagent. Nous estimons que l’accident est un acte involontaire’’, déclare le président de l’Association des sociétés d’assurance au Tchad, Abdelkerim Batil Togoï.

Avec la collaboration des responsables de l’ASAT, la sensibilisation va s’intensifier. ‘’Nous savons dans quelle mesure leur apport peut être important dans le dispositif qui est mis en place. D’un commun accord, nous avons mis en place une petite équipe qui aura à réfléchir à un plan d’action et qui nous permettra de nous appuyer dessus pour vulgariser le code de la route. L’idée c’est qu’on puisse jumeler nos efforts pour pouvoir faire émerger une réponse aux accidents’’, explique la ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière, Fatimé Goukouni Weddeye.