Une réorganisation de la secte nigériane Boko Haram est étouffée à Midaï, au Nigeria par les éléments de l’Armée nation tchadienne. Le 8 mars dernier, guidés par le comité vigilance, les militaires tchadiens ont lancé une offensive sur le camp des éléments de Boko-haram de Midaï. Les forces de défense et de sécurité établissent le bilan à 17 éléments de Boko-haram tués, deux blessés et arrêtés. Deux éléments du comité de vigilance sont, légèrement blessés, informe-t-on.

Leur effigie, récupérée à la suite de leur débâcle de Midaï est remise, officiellement, au gouverneur de la région du Lac, M. Adoum Fortey Amadou. Le gouverneur de la région du Lac rappelle à l’occasion, le rôle de cette lutte collective contre Boko-haram. Tout acte suspect et ou toute personne suspecte doit être, automatiquement, signalé, insiste-t-il.

Le gouverneur Adoum Fortey demande au comité de vigilance de s’appuyer sur les forces de défense et de sécurité pour que leurs actions soient bien coordonnées. Le sous-préfet de Ngouboua, M. Bakhit Bâchar rapporte que, les populations de sa circonscription qui n’ont d’autres activités que l’agriculture, la pêche et le commerce ne demandent que la paix et la sécurité pour vaquer normalement à leurs occupations.

Il constate en effet que, depuis que les plus hautes autorités ont décidé d’installer le poste sous secteur n°1 à Ngouboua, les menaces de Boko-haram sont réduites. Pour la préservation de leurs troupeaux de bétail, le gouverneur de la région du Lac demande aux éleveurs de fournir l’effort d’être toujours derrière leurs troupeaux et d’informer à temps les forces de sécurité, en cas d’attaque.

Malgré de lourdes pertes que lui ont infligées les forces de défense et de sécurité, Boko-Haram survit encore autour du Lac Tchad. Pour perpétrer des opérations kamikazes et autres attaques meurtrières, cette secte nigériane tente d’installer des postes avancés à la frontière entre le Nigeria et le Tchad.

Source : Le Progrès