La sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sèment “terreur et désolation”, a été au coeur des discussions lors de la 54e session ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, qui s’est tenue ce lundi à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

“Nous condamnons avec la dernière énergie toutes les violences perpétrées dans l’est de la RDC”, notamment celles survenues dans une église à Kasindi dans la province du Nord-Kivu qui ont occasionné plus d’une dizaine de morts et près d’une quarantaine de blessés, a déclaré le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la session.

M. Collinet Makosso a indiqué que son pays était très préoccupé par la résurgence de la violence dans l’est de la RDC et les atrocités dont le groupe rebelle M23 se rend quotidiennement coupable en prenant littéralement en otage des pans entiers du territoire national et en livrant à l’errance et à la précarité des populations civiles innocentes.

Cette session ministérielle devrait déboucher sur un certain nombre de résolutions en vue de renforcer le dialogue, le seul moyen pour ramener la paix et la sécurité dans les zones de conflits dans la sous-région.