Les pays africains sont invités à construire un secteur agricole inclusif et transformateur pour renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte de pandémie de la Covid-19 et de défis liés au changement climatique. C’est la quintessence de l’appel du président d’Agra, Hailemariam Desalegn.

Hailemariam Desalegn, président de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (Alliance for Green Revolution in Africa, AGRA) et ancien Premier ministre éthiopien, a souligné mercredi que la pandémie de Covid-19 a rendu urgente la promotion d’une agriculture inclusive qui rassemble tous les pays du continent et ses citoyens.

“Dans le contexte de pandémie de Covid-19 et de défis climatiques, l’Afrique doit travailler avec ses jeunes, ses femmes, ses hommes, ses enfants et ses dirigeants politiques pour changer son système alimentaire”, a-t-il déclaré lors d’un événement virtuel organisé à l’occasion du lancement du sommet de l’AGRA qui se tiendra cette année du 6 au 10 septembre dans la capitale kényane Nairobi.

L’AGRA offrira au Kenya et à d’autres pays africains des opportunités de montrer comment l’agriculture peut accélérer la prospérité.

Dans le même temps, Desalegn a également noté qu’il reste encore beaucoup à faire pour réparer les systèmes alimentaires africains, qui sont en panne.

“Nous produisons plus de nourriture, mais de nombreux Africains sont toujours confrontés à l’insécurité alimentaire en raison des pertes et du gaspillage après récolte”, a-t-il ajouté, appelant les chefs d’Etat africains à prendre un engagement présidentiel pour stimuler la production agricole.

De son côté, Peter Munya, secrétaire de cabinet du ministère de l’Agriculture du Kenya, a déclaré que l’Afrique doit adopter les technologies agricoles et financer le secteur pour augmenter la production alimentaire.