Le président Idriss Déby « doit revoir toute sa diplomatie », expliquait en début de semaine sur nos antennes le chef de file de l’opposition tchadienne Saleh Kebzabo. En réponse, RFI reçoit ce matin Jean-Bernard Padaré, ancien ministre de la Justice du Tchad et désormais porte-parole du Mouvement patriotique du salut, le parti au pouvoir de M. Déby. Comment le Tchad perçoit-il la défaite de son candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) ? La biométrie complète sera-t-elle en place pour la présidentielle tchadienne de 2016 comme le réclame l’opposition ? Jean-Bernard Padaré répond aux questions de Florence Morice.

« La sécurité et la paix n’ont pas de prix. Boko Haram asphyxie complètement l’économie tchadienne. Le Tchad est un pays enclavé qui n’a de débouché vers l’extérieur que par le Cameroun ou par le Nigeria. Si le Nigeria est déstabilisé, le Tchad est complètement asphyxié, pris en tenaille, nous n’avons pas d’autres choix que de voler au secours de ce pays frère. »

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