A Sarh, un point géodésique construit au temps colonial représenterait le centre de l’Afrique. Un appel est lancé pour viabiliser cet endroit.

« Cette borne géodésique représente selon les cas, le centre de l’Afrique, le centre de gravité de l’Afrique. La dénomination exacte, nous ne la connaissons pas encore »,  indique le président du présidium de « Tous à Sarh (TAS) »,  Mbogo Ngabo Seli.

Mais, ajoute-t-il, « nous souhaitons » qu’à travers l’organisation de ce forum, les géographes, historiens, géologues, « que tous les scientifiques que nous avons parmi nous  puissent nous aider justement à pouvoir identifier de la manière la plus précise qu’il soit ce monument».

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Pour qu’ensuite, développe Mbogo Ngabo Seli, « nous espérons que ce soit effectivement ce que nous pensons . Que cela puisse être un site touristique . Comme vous l’aviez vu, il se situe à la croisée de deux chemins, mais l’endroit se prête à ce que des architectes nous aide à le viabiliser pour pouvoir le valoriser davantage ».

D’après Kemsolbaye Yadjimadji, personne ressource au sein de TAS, ce monument est érigée en 1938. «  Il nous place au cœur de l’Afrique. Je me dis que le Tchad peut rayonner à partir de Sarh, si nous bâtissons des activités, des programmes et réflexions autour de cela. Vous voyez, beaucoup de bonnes choses sont parties de Sarh.  TAS 2021 peut-être un déclic pour tout le Tchad. Nous sommes un carrefour », se réjouit-il.

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Ce monument n’est pas seulement un patrimoine des Sarhois,  mais aussi de toute l’Afrique, si son statut de centre de l’Afrique est confirmé, indique Kemsolbaye Yadjimadji. « Il faut qu’il y ait un aménagement autour de ce monument. C’est pour la première fois que beaucoup d’entre nous découvrent ce monument. Ça relance un intérêt pour que Sarh recommence à briller de manière indéfinie. La dynamique qui a été rompue en 1981, on ne l’a pas retrouvée. Mais, avec TAS 2021, on peut tout reconstruire », dit-il avec optimisme.