SANTÉ ANIMALE – Le Tchad se trouve depuis quelques mois sous la menace de la peste équine. Les ânes et les chevaux sont les plus touchés par cette maladie mais pas seulement…

Plus de 300 000 cas de mortalité des équidés sont notifiés dans quelques provinces du pays. La cause, l’apparition de la peste équine dans 13 provinces du Tchad.  Les ânes et les chevaux sont les principales victimes de cette épizootie.

La peste équine a des retombés non négligeables sur les hommes et sur les animaux. « Les conséquences de cette maladie pourraient être graves sur la résilience des populations rurales ainsi que sur l’économie nationale », reconnait Gayang Souaré, ministre de l’Élevage et des Productions animales du Tchad.

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Pour maitriser la propagation du virus, quelques mesures sont prises par le gouvernement notamment : la restriction des mouvements des équidés dans les zones infectées ; l’interdiction des foires et des échanges commerciaux ainsi que le transport des animaux vers les zones indemnes ; la destruction et l’enfouissement des cadavres dans la zone du foyer, en utilisant des méthodes et produits appropriés et bien d’autres.

Ce 14 mai, le ministre en charge de l’Élevage et des Production animales a tenu une réunion d’information avec les partenaires techniques et financiers du Tchad pour trouver des solutions efficace à cette maladie virale. Pour Gayang Souaré, l’accompagnement des partenaires est très important pour la mise en œuvre du plan d’urgence adopté pour faire face à ce mal.

Le Tchad compte plus de 100 millions de bétails et l’élevage représente 7,8% du PIB total et 20,2 du PIB du secteur primaire. Avec cette épizootie, si des solutions urgentes et efficaces ne se trouvent pas la donne risque de changer négativement.