Il se tient, ce mercredi à N’Djamena, un atelier de validation des résultats de l’impact de la Covid-19 et les autres chocs sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existences ruraux. Cet atelier réunit les experts du ministère du Développement agricole, ceux de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la société civile.


L’objectif de cet atelier est de valider techniquement les résultats de l’enquête conduite du 19 juin au 5 juillet dans 10 provinces du Tchad, sur la situation alimentaire liée à la Covid-19 et d’autres chocs comme la sècheresse, les inondations et les ennemis de la culture.


Selon Mahamat Al Amine Alhabo, coordonnateur national du système d’information sur la sécurité alimentaire et d’alerte précoce (SIAAP), les résultats finaux de cette étude permettront de « trouver des réponses aux impacts des crises actuelles en général et celles liées au Covid-19 en particulier ».


Si l’insécurité alimentaire dans ce pays est liée aux facteurs socio-économiques et à une politique agricole inappropriée qui se manifeste par un manque de moyens de production et une insuffisance d’intrants agricoles, cette insécurité se trouve fortement impactée par la pandémie du Covid-19 qui a entrainé la mise en place par le gouvernement des mesures restrictives visant à endiguer sa propagation.


Cet atelier « devrait permettre de discuter de différents points de l’enquête et de formuler des observations et recommandations pour améliorer la seconde phase de l’enquête », a laissé entendre le Représentant par intérim de la FAO au Tchad, Marc Mankoussou.


A savoir, la validation des résultats de la première phase d’enquête qui fait l’objet de cet atelier permettra de conduire la deuxième phase d’ici le mois de novembre, dans les mêmes provinces.