SANTÉ – L’organisation humanitaire Swissaid a dévoilé, dans une publication sur son site officiel, que l’une des principales causes de la mortalité infantile au Tchad est la mauvaise qualité de l’eau dans certaines zones.

Selon Swissaid, un enfant sur dix meurt avant son cinquième anniversaire à cause du faible accès à l’eau potable. Les victimes se trouvent en majorité dans des zones rurales. Elles ne boivent que de l’eau provenant des rivières, de puits ouverts creusés à la main ou encore de pluie recueillie sur les toits des maisons.
« Non traitée, cette eau est dangereuse – surtout pour les enfants », indique l’organisation.

Il faut rappeler que la problématique d’accès à l’eau portable est bien réelle. Ce ne sont pas seulement des zones rurales qui sont confrontées à ces difficultés. Des habitants de certaines grandes villes du Tchad éprouvent les mêmes problèmes, à l’exemple de la ville de Mongo. Avant la rétrocession des châteaux à la Société tchadienne des eaux, une grande partie de la population s’alimente en eau de puit construit pour un jardin.

D’ici 2030, Swissaid envisage offrir un accès à l’eau potable à 42.000 personnes, par la construction de 120 puits dans 120 villages.