La semaine mondiale de l’allaitement maternel a été lancée ce 14 août à la Maison de la femme. Le thème de cette édition est : «autonomiser les parents, faciliter l’allaitement au sein , aujourd’hui et demain.»

Trois enfants sur dix souffrent de retard de croissance au Tchad selon l’enquête nutritionnelle SMART 2018. Cela est dû aux pratiques inappropriées d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant. Notamment le fait que seul un tiers des enfants de 0 a 23 mois sont allaités dans la première heure après la naissance. Le lancement de la semaine mondiale pour la promotion de l’allaitement maternel tenu ce 13 août a été une occasion de rappeler cette situation qui peut être éviter.

« L’importance de l’allaitement au sein sur la survie et le développement de l’enfant n’est plus à démontrer. Cette pratique qui semble si accessible et si facile à adopter fait face à de nombreux défis. Beaucoup d’enfants qui naissent dans les centres de santé ne sont pas allaités dans la première heure après leur naissance», indique le directeur adjoint du ministère de la santé publique, Hamit Mahamat Ahmat.

Pourtant ce comportement nuit à la santé du nouveau-né. « Cette pratique réduit les chances du nouveau-né à avoir accès à son premier vaccin, le lait de sa mère », déplore Viviane Van Steirteghem, représentante de l’Unicef au Tchad. Selon elle, il faut soutenir l’allaitement en créant des conditions pour que la femme puisse allaiter le plus tôt et le plus longtemps possible.

L’allaitement maternel contribue à améliorer la santé des mères et des enfants. Il réduit les risque de malnutrition chez l’enfant et les risques de maladie tel que le cancer du sein, des ovaires entre autre chez la mère. L’objectif de la semaine mondiale de l’allaitement maternel est d’améliorer les pratiques de l’allaitement maternel exclusif.