A travers une note circulaire conjointe signée ce vendredi par les ministres en charge de la Santé, de la Justice, de la Communication, de l’Administration du Territoire et celui de la Sécurité publique, le gouvernement martèle qu”aucune activité en public de nature commerciale, ni des soins en masse/caravane liés à l’exercice de la médecine traditionnelle ne sont autorisés, dans les médias publics et privés, ou dans les espaces publics”.

En effet, le ministère de la Santé indique faire face à un développement “anarchique” de l’exercice des activités de la médecine traditionnelle. Ainsi, “des prétendus tradipraticiens vendent leurs produits non réglementés en ambulatoire sur toute l’étendue du territoire national“.

Or, insiste la note, le tradipraticien est défini, selon l’OMS, comme “une personne reconnue compétente par la collectivité dans laquelle elle vit pour diagnostiquer, pratiquer des soins et/ou activités selon les techniques et méthodes se référant aux fondements socioculturels et concourant à la bonne santé et au bien-être physique, mental et spirituel des membres de ladite collectivité“.

Les cinq ministres enjoignent aux autorités administratives, sanitaires, sécuritaires, judiciaires, aux médias publics et privés et aux communes des différents arrondissements de veiller à l’application de cette note circulaire conjointe.