Les patients affluent encore, à la fin de la caravane médicale soudanaise. Hier mercredi 9 mars 2016, vers 11 heures, une foule de personnes se bouscule devant les portes d’un bâtiment situé au côté oriental de l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine (HATC) de N’Djaména.

Des patients, dont une majorité de femmes, cherchent à accéder, le plus tôt possible, à  la salle où sont offerts les consultations et traitements, par la caravane soudanaise de soins médicaux, depuis le 4 mars 2016, dans cet hôpital. Ils sont consultés par des spécialistes et généralistes. «Je viens de Massaguet, j’attends depuis plusieurs heures. J’ai tellement mal aux yeux que si je pourrais entrer maintenant, cela m’arrangerait», négocie une dame, sous le soleil de plomb de ce mois de mars.

A l’intérieur du bâtiment, d’autres patients attendent, sur des chaises, leur tour de consultation. La majorité de ces patients vient de N’Djaména, parce qu’en dehors de la capitale, peu de personnes sont informées de la présence de cette caravane, apprend-on. Plusieurs médecins consultent dans de petits bureaux, en vitres.

Les patients consultés entrent dans un autre petit bureau pour recevoir les médicaments prescrits. Un vieux patient, sortant de cette pharmacie, des médicaments en main, dit souffrir d’une tension avec une plaie à la tête. «Je viens du quartier Hillé Houdjaj, près de la poudrière. Ces médicaments, on me les a donnés gratuitement. Je remercie Dieu que cette caravane soit venue et je souhaite qu’elle revienne encore pour nous aider, nous qui souffrons. Il y a beaucoup de gens qui sont malades», appelle le vieil homme.

Selon un jeune homme membre du comité d’accueil, la caravane reviendra, certainement, dans le mois prochain. Pour le moment, la caravane a prévu continuer à consulter, donner des médicaments et soigner, jusqu’à demain, vendredi 11 mars 2016, au rythme de 150 consultations par jour.

Source Le Progrès