Sur trois pays actuellement atteints par l’endémie du ver de Guinée dans le monde, seul le Tchad dénombre des infections chez l’homme. Décryptage de cette maladie en cinq points.

  • Qu’est-ce que le ver de Guinée ?

Tel un fil, le ver de Guinée est un grand nématode (ver pourvu d’un tube digestif qui vit dans le sol). Son nom scientifique, tiré du latin, est le dracunculose medinensis. La dracunculose est une maladie parasitaire. Elle a été détectée au Tchad en 2012.

  • Comment contracte-t-on cette maladie ?

L’infection du ver de Guinée est transmise lorsqu’on boit de l’eau contaminée par des puces parasitaires. Cela arrive souvent dans des milieux dépourvus d’accès à l’eau potable.

  • Comment se manifeste le ver de Guinée ?

Le parasite provoque une pathologie handicapante et douloureuse qui commence par une ampoule, en général, sur la jambe. Au moment de l’éruption, il peut avoir une démangeaison, de la fièvre, une enflure, des douleurs violentes et des sensations de brulure.

  • Qui sont les plus vulnérables ?

Les populations vulnérables sont celles vivant dans des environnements marécageux. Le ver de Guinée touche ainsi les communautés rurales isolées qui disposent essentiellement de points d’eau en surface non aménagés, à l’instar des mares.

  • Quels sont les modes de prévention?

Il n’existe ni vaccin ni traitements médicamenteux contre la dracunculose. Toutefois, des stratégies préventives envisageables sont entre autres : filtrer de l’eau provenant de sources ouvertes avant de boire, promouvoir l’éducation sanitaire et le changement de mentalité, …