Selon Naoudji Yamamra Belmong, directeur des ressources humaines (Drh) du ministère de la santé publique, le Tchad doit fournir encore beaucoup d’efforts pour que la majorité de ses populations accèdent à des soins de qualité. Le pays compte de nos jours 528 médecins, généralistes et spécialistes confondus dont 429 exercent dans le secteur public. Les femmes ne forment que 15,53% de l’effectif. Avec une population estimée à plus de 12 millions d’habitants, le ratio médecin/habitants est de 1/28.466, alors que les normes exigées par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour des soins de qualités appropriés sont de 1 médecin pour 1.221 habitants. Par ailleurs, on dénombre seulement 3.521 professionnels de santé (médecins, infirmiers et sages femmes confondus). La densité mondiale, médecins, infirmiers et sages femmes, recommandée par l’Oms est de 2,3 professionnels de santé pour 1.000 habitants. Cette densité n’est que de 0,3 pour le Tchad. Selon le Drh, notre pays se trouve en “situation de crise aiguë  . “Le Tchad doit multiplier ces chiffres par trois pour talonner les autres pays de la sous-région tel que le Cameroun qui n’a pas atteint, lui aussi, le seuil attendu par l’Oms” , conclut un assistant technique de santé.

BD

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