DÉCLARATION – A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, le 23 mai, la directrice exécutive du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), Dr Natalia Kanem  a fait une déclaration.

Placée sur le thème « la fistule est une violation des droits humains- éliminons la maintenant », le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, célébrera le 23 mai la 7ème édition de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale.

Selon la déclaration de la directrice exécutive de l’UNFPA, Dr Natalia Kanem, les filles et les femmes touchées par la maladie, qui est évitable et en grande partie traitable, souffrent souvent d’incontinence chronique. En conséquence, elles sont confrontées à une stigmatisation sociale dévastatrice.

« La honte, l’isolement et la ségrégation font partie des comportements indigne auxquels sont confrontés des centaines de milliers de femmes et de filles dans le monde qui souffrent de la fistule obstétricale » constate-t-elle.

Dans sa déclaration, Dr Natalia Kanem appelle le monde entier à prendre en compte l’appel lancé par les Etats membres de l’ONU dans la résolution 2018 des Nations-Unies sur l’élimination de la fistule. En effet, ils s’engagent à éradiquer la maladie en une décennie.

C’est quoi la fistule?

 La fistule obstétricale est une lésion grave et dangereuse susceptible de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une brèche de la filière pelvis-génitale, c’est-à-dire l’ensemble des structures anatomiques que traverse le fœtus lors de l’accouchement.