La chicha devient de plus en plus prisée par les jeunes tchadiens en générale et ceux de N’Djamena en particulier. Ces derniers ignorent les dangers liés à sa consommation.

A N’Djamena, le narguilé ou la chicha se vend souvent dans les bars, restaurants, marché et autres lieux de prédilection des jeunes. La consommation, coûte 250 FCFA dans la plupart des cas. Cependant, le prix peut aller jusqu’à 2 500 FCFA dans certains endroit. De nos jours, plus de 500 points de vente et de consommation de la chicha sont disséminés dans la ville de N’Djamena.

Les fumeurs de chicha n’ont pas idée de la toxicité sur la santé humaine. Inversement aux arguments avancés par certains, la chicha est autant dangereuse pour la santé que le tabac. La composition de la chicha est d’environ 25% de tabac associé à un mélange de mélasse et d’arôme de fruits. Le narguilé augmente le risque de cancers, de bronchites chroniques ou de problèmes cardio-vasculaires. Aussi, la chicha expose le fumeur à des risques de transmission microbienne, à l’exemple de la tuberculose car les fumeurs utilisent le même embout que les autres.

La chicha est introduite au Tchad depuis le début des années 2000. Elle est de plus en plus prisée par les jeunes tchadiens. Elle séduit massivement les adolescents plus que la cigarette: 53% l’ont déjà expérimentée à 16 ans, 78% à 18 ans d’après la cellule anti-tabac.