La vente des médicaments de la rue est interdite. Malgré la réglementation, les médicaments contrefaits continuent d’être vendus, parfois au vu et au su des autorités.
Grossistes ou détaillants, les vendeurs des produits pharmaceutiques contrefaits sont présents sur le territoire tchadien. A N’Djamena, la capitale, tout comme dans les autres villes tchadiennes, ces vendeurs appelés communément « Docteur Choukou » offrent leurs services à découvert et à vil prix dans les marchés, les quartiers, les carrefours et même devant les structures sanitaires.
Pendant que le gouvernement, les organisations internationales crient sur tous les toits que les médicaments de la rue tuent, les Docteurs Choukou défient les autorités tchadiennes en charge de la santé en vendant ces médicaments contrefaits devant les hôpitaux. C’est le cas à N’Djamena de l’Hôpital Mère et Enfant, l’Hôpital général de référence nationale et bien d’autres. Devant ces structures sanitaires, les Docteurs Choukou sont bien organisés et vendent aisément leurs produits sans être gênés. Ils sont là 24h/24h avec leurs caisses de conserve et leurs timbres. C’est sous le regard encourageant du personnel soignant et des agents de force de l’ordre en faction devant ces structures que ces vendeurs offrent leurs services aux usagers de ces lieux.
La santé n’a pas de prix et est précieuse. Les autorités sont interpellées à lutter contre ce phénomène et sensibiliser davantage la population sur les risques de nuisance de ces produits.