Le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), organise ce 16 août 2022 dans un hôtel de la place, un atelier de validation du plan stratégique de lutte contre les hépatites 2022-2025.

Après le plan stratégique 2016-2021, le Programme sectoriel de lutte contre le Sida, les Hépatites virales et les Infections sexuellement transmissibles (PSLSH-IST) soumet ce jour aux experts et hommes de santé, un plan stratégique pour la période 2022-2025.

L’élaboration d’un plan stratégique de lutte contre l’hépatite virale, indique le représentant du représentant pays de l’OMS, Dr Franck Fwamba, marque un tournant décisif dans le combat engagé contre cette maladie ainsi que les conséquences fâcheuses imposées aux communautés particulièrement par les formes B et C. « Ces deux principales formes dhépatite virale provoquent d’importantes lésions au foie aux conséquences souvent fatales», éclaire-t-il.

Selon l’OMS, le Tchad fait partie des zones  de haute prévalence de l’hépatite virale avec une prévalence estimée respectivement à 19% et 2,5% pour l’hépatite B et C dans la population adulte. « Cependant, le déploiement de vaccins contre l’hépatite B dès la naissance pour prévenir la transmission verticale et le développement d’antirétroviraux à action directe pouvant guérir C, ont changé le pronostic de cette maladie dans le monde la dernière décennie », se réjouit le représentant du représentant pays de l’OMS.

Ouvrant officiellement cet atelier de validation, le secrétaire général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Ismail Barh Bachar,  souligne que ce plan permettra de mieux coordonner les interventions pour la lutte contre les hépatites et sera articulé autour de 5 domaines d’interventions  fondamentaux retenus dans le cadre d’action de prévention, soins et traitement. Ces domaines sont notamment la vaccination de routine; la prévention de la transmission mère-enfant de l’hépatite B; la sécurité des injections et des produits sanguins; la réduction des effets nocifs pour les utilisateurs des drogues injectables et le dépistage et le traitement.